Cancer de la prostate
Le cancer de la prostate est une maladie fréquente responsable du décès d’environ 9000 personnes par an en France, et dont l’incidence augmente avec l’augmentation de l’espérance de vie.
Depuis l’avènement du PSA (marqueur spécifique de la prostate), le diagnostic de cancer de la prostate aujourd’hui se fait le plus souvent à un stade de développement localisé, à savoir soit que le cancer est situé au sein de la prostate (comme le jaune de l’œuf dans sa coquille), soit qu’il se situe en dehors mais encore à proximité de la prostate. A ce stade précoce, le cancer est curable, au sens de guérison, grâce à un arsenal thérapeutique qui s’est enrichi au cours des dernières années, tant sur le plan chirurgical avec l’arrivée de l’assistance robotique, que sur le plan de la radiothérapie, la curiethérapie, les ultrasons à haute énergie (HIFU ou Ablatherm), la cryothérapie, la photothérapie, ou encore la combinaison de traitements hormonaux et de traitement locaux.
Toutefois, il est important de choisir la stratégie la mieux adaptée, et à la maladie, et au patient.
En effet, le cancer de la prostate peut témoigner d’une activité variable selon le moment où le diagnostic a été fait dans le cours de l’évolution de la maladie : entre le moment de son apparition, le moment de sa détection et le moment où le cancer va quitter la région prostatique pour diffuser ailleurs dans le corps (les métastases, ganglionnaires, osseuses, pulmonaires) il peut se passer une voire deux décennies et plus, et tout l’enjeu du bilan fait avant la proposition thérapeutique est de préciser si le cancer est à risque d’interférer avec l’espérance de vie du patient.
« Le traitement est-il nécessaire quand il est possible, est-il possible quand il est nécessaire ? » sont les deux questions fondamentales dans le cancer de la prostate.
Si vous souhaitez en savoir plus, l’un de nos médecins vous apportent ses réponses ici et là.